La famille de Ribeaupierre était une famille de la noblesse féodale alsacienne. Sa filiation remonte à Egenolphe d'Urslingen, qui vers 1162 reçut de l'évêque de Bâle la seigneurie de Ribeaupierre à Ribeauvillé.
Sur des rochers presque inaccessibles, en face du château de St Ulrich, le château de Stein, au donjon pentagonal, fut construit vers 1250 par les Ribeaupierre sur un éperon rocheux, possiblement dans le dessein de renforcer la défense de ce château. Ce petit château n’aura jamais servi de résidence aux Ribeaupierre. Au début du XIVe siècle, il est inféodé à une famille noble les Girsberg, qui lui donne son nom. Il est également appelé Petit-Ribeaupierre, Giersberg ou Guirsberg selon l'orthographe.
Le château Saint-Ulrich (alt. 530 m) est le plus imposant et le mieux conservé des trois châteaux de Ribeauvillé. Appelé aussi Rappolstein, Gross Rappolstein, ou encore Ukrichsburg, il fut bâti vers le milieu du XIIIe siècle sur un éperon rocheux surplombant la vallée du Strengbach et reçu des agrandissements successifs, dont le plus remarquable consista dans l'adjonction d'une aile de proportions grandioses, composée de deux immenses salles disposées l'une sur l'autre et éclairées du côté du Levant par une double rangée de 7 fenêtres géminées de plein cintre. Si le St-Ulrich n’a que peu de caractère militaire, c’est un bel exemple d’habitat seigneurial. Résidence des Ribeaupierre jusqu'au XVe siècle, il est l'une des plus belles réalisations de l'art profane en Alsace. Au XVIe siècle, le château tombe en ruine par abandon, bien qu’il ait encore une petite garnison au début de la guerre de Trente ans (1618-1648). Au XVIIe siècle, le château est incendié.
Au-dessus de Ribeauvillé et à l'ombre du Taennchel se dresse le Haut-Ribeaupierre. Appelé primitivement « Altencastel » ou « Altenkastel » par allusion à une forteresse romaine, ce château supérieur établi au sommet d’une petite montagne à 645 m d’altitude, a été conçu au XIIe siècle pour renforcer la sécurité du château Saint-Ulrich sur ordre des sires de Rapoltstein (Ribeaupierre). Le site est assez caractéristique de ceux qui choisissaient les constructeurs du XIIe siècle. La première mention de l’Altenkastel date de 1254.
Le pélèrinage de Notre Dame de Dusenbach :
En 1221 Egelolphe de Ribeaupierre revient de la croisade. Pour remercier Dieu de sa protection, il fait construire sur le rocher avancé une chapelle en l’honneur de la Vierge.
Vers 1260,construction de la deuxième chapelle à côté de la première. Elle se composait de deux édifices s’ouvrant l’un sur l’autre.
Vers la fin du XIIIème siècle,Anselme le Téméraire ajouta une troisième chapelle.
Un siècle à peine après leur construction, les chapelles de Dusenbach subissent leur première destruction
De retour d’un pèlerinage en Terre-Sainte en 1484, Maximin II de Ribeaupierre veut perpétuer, d’une manière expressive, ses souvenirs des Lieux-Saints. Il décide de reproduire à Dusenbach les scènes de la passion du Christ.(Les figures du groupe du Mont des Oliviers sont conservées dans l’église paroissiale de Ribeauvillé).
Deuxième destruction en 1632 par les Suédois.
En 1656 la statue de la Vierge fut retrouvée. Ce fut le point de départ d’une nouvelle reconstruction.
En 1670, on construisit une église qui se trouvait a l’emplacement de l’église actuelle.
En 1792 les chapelles ainsi que leurs propriétés, furent vendues comme biens nationaux et démolies. Les ruines du Dusenbach attiraient les touristes et les promeneurs.
En avril 1893 l’Évêché de Strasbourg devenait propriétaire des ruines de Dusenbach.
Le 15 mai 1894 Mgr. Fritzen, annonça pour le 10 juin de la même année, la réouverture du pèlerinage, la translation de la statue de la Vierge et la bénédiction des chapelles de Dusenbach.
A partir de 1904 et jusqu’en 2009 les Capucins ont desservi le pèlerinage.
Evaluations des internautes
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Meilleure période pour cette activité
Préparation
Avant de partir :
Se renseigner sur la météo générale et locale en s’assurant de l’absence de précipitations
S'informer sur la marche d’approche, hauteur de l’itinéraire, temps de parcours, réchappe possible (carte IGN, GPS, topo-guide, etc…)
Evaluer les risques possibles en se renseignant auprès de professionnels de montagne, refuge, gîtes
S'informer un proche de votre objectif et le recontacter en cas de changement : horaires départ et retour, nombre de participants avec le numéro de téléphone de chacun, véhicule(s), parking
Eviter de partir seul, utiliser un matériel conforme à la pratique de l’activité, réglé et en bon état, lampe frontale, trousse de secours complète, couverture de survie, etc…
En cas de problème
Alerter : appelez le 112 (numéro d’urgence européen)
5 points clés pour transmettre votre alerte :
Où ? commune, lieu, itinéraire, altitude
Qui ? identité, numéro de téléphone
Quoi ? type d’accident, nombre de victimes, gravité, cinétique de chute
Quand ? heure de l’accident
Météo ? vent, visibilité